Se protéger lors de consommation de drogue
Le partage de matériel d’injection de drogues (seringue, aiguille, cuiller, filtre, eau, garrot, ..) ainsi que le partage de matériel de sniff ou d’inhalation sont des pratiques qui comportent un risque d’infection par des virus, des bactéries et des champignons.
Lors de ces pratiques, il y a entre autres un risque de transmettre le VIH, mais aussi d’être infecté·e par les hépatites B et C, ou la syphilis. En effet, du sang infecté par une de ces IST peut passer d’une personne à l’autre lors de ces échanges.
Soyez donc vigilant·e et veillez à ne pas partager le matériel d’injection – cela comprend les seringues mais aussi tout le matériel de préparation ou le garrot-, de sniff ou d’inhalation tels que les pailles ou les embouts à pipe. Utilisez donc uniquement votre propre matériel.
Pour limiter au maximum les risques de contamination ou les dommages à la personne, il est recommandé d’utiliser un matériel stérile et à usage unique que l’on peut trouver gratuitement dans des lieux spécifiques.
Ce matériel ne doit pas être jeté sur la voie publique mais être reconditionné dans des boites prévues à cet effet afin d’éviter les transmissions par accident d’exposition.
Sachez qu’une IST attrapée via des rapports sexuels peut être ensuite transmise via ce partage de matériel, ou inversement.
Pour plus d’information à ce sujet, consulter la brochure Shooter propre de Modus Vivendi ou le site de Infor-Drogues.
Il existe également un risque de transmettre le VIH et de contracter une IST durant un rapport sexuel sous influence de produits psychoactifs (qui est susceptible de modifier l’activité mentale) ou psychotropes. C’est ce qu’on appelle le chemsex. Si vous êtes amateur de chemsex il est essentiel de prendre un traitement antirétroviral pour avoir une charge virale indétectable et ainsi ne pas risquer de transmettre le VIH à vos partenaires.
Le préservatif reste un bon moyen de vous protéger des autres IST, veillez à changer de préservatif à chaque nouveau partenaire ! Si vous n’avez pas de charge virale indétectable, n’hésitez pas à parler de la PrEP autour de vous afin que vos partenaires se renseignent. Enfin, le TPE reste la solution d’urgence en cas de prise de risque.